Le PS a engagé sa campagne pour les Européennes. L'UMP est manifestement à la traîne. Cette situation n'incombe pas à sa tête de liste locale mais à la direction nationale de l'UMP qui peine à effectuer les derniers arbitrages. Cette direction nationale a officiellement reconnu ses difficultés en la matière.
Le scrutin Européen est aujourd'hui perçu comme le scrutin "pour de rire" mais qui pourrait faire pleurer la majorité présidentielle. "Pour de rire", parce que les citoyens ne visualisent pas les pouvoirs concrets des députés européens. C'est pourquoi, l'abstention et les votes sanctions guettent si facilement.
La campagne doit "prendre racines" pour être efficace. En Isère, Michel Savin doit débattre publiquement avec André Vallini, Marie-Christine Tardy avec Michel Destot, Bernard Saugey avec Didier Migaud. Je cite ces trois noms car ce sont les trois responsables de la direction départementale de l'UMP 38. Mais bon nombre d'autres débats sont indispensables. Si dans ce Département, la tradition du débat républicain est une fois de plus sacrifiée, la campagne sera pliée sans être livrée.