L'acte de vote est un acte de consommation. Le citoyen a donc besoin de repères. Son repère, c'est la marque : l'étiquette. La marque a une double vocation : identifier et différencier.
Grâce aux étiquettes politiques, le citoyen retrouve confiance. Il peut choisir dans son univers habituel.
Ceux qui échappent à l'univers des étiquettes, donc des marques, tombent dans une autre catégorie, plus marginale, une sorte de seconde division.
Sans étiquette, donc sans marque, c'est être ailleurs donc ... nulle part.
Dans les Communes de petite dimension démographique, le coefficient personnel remplace les marques.
Mais dans les Communes de forte dimension démographique, à très rares exceptions près, le coefficient personnel est alors supposé s'incliner devant les étiquettes.
Or, y compris dans les "grandes" Communes, cet univers classique de la relation entre des candidats et des marques devrait évoluer.
En effet, le lien entre une marque et les citoyens est fondé sur la fidélité et sur la satisfaction. Le citoyen moderne n'est plus fidèle mais zappeur. Surtout, il n'est plus satisfait par aucune marque politique. Par conséquent, il doit être en principe ouvert pour d'autres ... marques.
A Grenoble, en mars 2014, contrairement aux actuelles classifications, il n'y aura pas de candidature de ma part "sans étiquette". Il y aura une étiquette claire.
Cette étiquette peut revêtir deux contenus, ce point n'est pas encore tranché car il doit l'être collectivement :