Jamais les goulags n'ont été aussi nombreux et insidieux. Le goulag c'est l'enfermement pour chasser la différence.
L'urbanisation est souvent devenue un goulag en segmentant de façon inédite quartiers des pauvres, quartiers des riches ...
La pensée est devenue un goulag puisque désormais penser ce serait faire ou dire comme ... autrui. Un mimétisme émotionnel sans précédent : "je suis ... Charlie, puis Bardo puis ... ?".
La politique nationale est devenue un goulag. Qui peut aujourd'hui défendre que la France serait "maître de son destin" ?
La liste est longue de tous les nouveaux cadres incontournables.
D'ailleurs, l'opinion les connaît. Elle n'est plus dupe. Là où il y a le changement, il est d'abord porté par l'aventure de la différence des leaders et pas celle des partis.
Que serait Syriza sans Tsipras ?
Que serait Podemos sans Pablo Iglesias ?
Que serait le Parti Libéral sans Justin Trudeau ?

...
Et la liste est longue. Le leader doit porter la différence. Il doit être le papier-cadeau visible de la différence.
C'est tout le problème de la politique française : elle exclut cette belle aventure de la différence des leaders. Ce sont toujours les mêmes.
Mêmes habits : l'uniforme des fonctionnaires de la politique. Mêmes mots.
On sait à l'avance qu'ils ne vont pas faire demain ce qu'ils promettent aujourd'hui parce que, dans le tourniquet permanent des pouvoirs, ils ne l'ont jamais fait hier.
Tant que la France ne connaîtra pas