Pour moi, 2017 restera d'abord l'année de la banalisation de la violence dans tous les domaines. La violence est chez elle partout. Chaque jour. A chaque moment. Sur le plan international, deux Etats jouent avec le nucléaire. Le représentant de ce qui devrait être la 1ère démocratie au monde insulte sur Twitter le moindre opposant. Les "fausses informations" se succèdent au point de noyer les vraies. En Espagne, un élu n'a pas le droit de rentrer dans son pays. Des pays de l'Est ou l'Autriche placent aux premiers rangs des idéologies violentes. Sur le plan planétaire, le réchauffement climatique crée des désastres considérables : ouragans exceptionnels, espèces animales menacées, incendies records ... Sur le plan français, la violence est également partout. Les oppositions s'expriment désormais sans la moindre nuance. Il n'y a plus de débat. Tout tourne tout de suite à l'insulte. Au printemps 2017, toute une génération politique a été jetée dans un mouvement kleenex qui aurait été dénoncé dans le privé même ceux qui avaient travaillé sérieusement. Les codes sécurisant sont modifiés. La violence est la voisine quotidienne permanente : vols, délinquances. Même des pompiers et des infirmiers doivent désormais être protégés pour travailler dans certains quartiers. ... Et les conditions de vie de précaires sont manifestement indignes. Et le tout dans une forme de violence la plus insidieuse, malsaine et brutale : l'indifférence. La violence est la grande gagnante de 2017. Dangereux à ce point.