Cet après-midi, je vais poster le 1er numéro d'une lettre périodique destinée à celles et à ceux qui ont souvent partagé des causes défendues ensemble. Nous avons tous des parcours différents. Mais à plusieurs reprises, nous avons eu l'occasion de partager les mêmes espoirs. Pourquoi faudrait-il se limiter à l'information numérique qui égalise si terriblement tout le monde ? Il y a quelques mois quand j'ai mis en ligne un site avec des pages réactives, ce fut la demande : une information plus personnelle privilégiée. Et si nous échangions dans un cadre plus personnalisé. C'est la raison d'être de cette lettre d'informations. Pour l'édito, j'ai souhaité mettre en relief un fait qui me semble particulièrement important dans la situation actuelle. Quel est ce fait ? Dans les discussions, peut-être pour la première fois à ce point, le sentiment que les rêves des uns ne peuvent se réaliser qu'au détriment des rêves des autres. D'où cette violence ambiante. Comme si le champ collectif à partager devait être nécessairement de plus en plus réduit, quasi-incompatible, exclusif des aspirations des autres. Avec un tel climat, l'union est impossible puisque l'autre est au mieux un concurrent et au pire un adversaire. Pour observer attentivement la vie publique depuis plusieurs décennies déjà, à mes yeux c'est une situation nouvelle à ce point. Celles et ceux qui exercent des responsabilités publiques actuellement devraient mieux réfléchir à la façon de faire comprendre que les rêves des uns ne se réalisent pas forcément au détriment des rêves des autres. Le climat collectif y gagnerait beaucoup.
Le chantier et vaste et il faudra sortir de sa coquille confortable pour voir l'autre et le comprendre, si possible.
Rédigé par : girard jp | 14 avril 2018 à 13:51