Ce soir à 20 heures débute l'opération dite des 48 heures de l'agriculture urbaine. C'est une opération importante qui ne peut être réussie qu'à quatre conditions pratiques : 1) C'est bien de re-végétaliser les villes. Mais il ne faut pas dans le même temps dé-végétaliser les périphéries. Or c'est ce que à quoi nous assistons actuellement dans l'agglomération grenobloise avec les irresponsables programmes de quartiers densifiés. 2) Il ne suffit pas d'avoir une approche comptable des arbres. 1 jeune arbre planté ne vaut pas un vieil arbre abattu. La vie des arbres est complexe. Elle mérite d'être mieux respectée. 3) L'arbre et la Terre sont nos partenaires de vie. Ils méritent donc une plus grande considération. Surtout une plus grande affection. Cette dimension affective qui change un regard donc des comportements dans la durée. Lors de la naissance de notre petit-fils, "l'arbre de Léon" a été planté. A chaque venue, Léon passe le voir. Nous tentons de lui expliquer sa pousse. Plus tard, nous espérons qu'il apprécie le toucher de l'écorce. Surveiller les feuilles quand l'été les assèche et qu'il faut lui donner un coup de main pour lui procurer l'eau attendue. C'est cette dimension affective, associée qu'il faut absolument défendre, initier, favoriser. Faute de cette dimension, la déforestation va toujours gagner du terrain partout et y compris dans notre vie quotidienne au coin de la rue. Dommage.
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