C'est d'une particulière bonne humeur que je rédige ce billet, ce qui n'est pas toujours le cas loin s'en faut. Parce que tôt dans la journée j'ai lu un article qui mettait en évidence une réponse comme je l'attendais à une question de fond qui me préoccupait beaucoup : avons-nous bien traité la fin de vie des animaux qui ont tant donné à notre famille ? Et maintenant avec les réseaux sociaux, sur chaque sujet, il y a souvent une profusion d'avis, donc d'avis contraires, ce qui ajoute au désarroi. Progressivement sur ce sujet important, les articles et les livres ont été de plus en plus nombreux et ce matin celui d'un expert reconnu ajoute une appréciation qui progressivement fait consensus : d'abord respecter la stabilité émotionnelle ! De longue date, depuis une épreuve brutale connue en 2004 (cancer sur une patte postérieure de notre chienne briard Manhattan), nous nous étions posé la question : comment, alors que la communication orale est impossible, être sûrs que nous lui rendions une fin de vie la plus harmonieuse possible ? Le bon sens nous avait alors conduit à une décision : ne pas changer tout ce qui lui plaisait avant mais simplement baisser l'intensité pour ne pas l'éprouver. Ne pas ajouter des changements brutaux qui puissent la mettre à l'épreuve pour qu'elle perçoive alors que son corps ne pouvait plus répondre. C'est ce que nous avons toujours fait après dans des circonstances analogues avec écoute et douceur. Cette stabilité émotionnelle vaut tous les médicaments. L'auteur de cet livre n'imagine probablement pas comme il a pu embellir ma journée que de me conforter ainsi dans cette décision qui avait été la nôtre.
Bonjour , comme à ton habitude tu as su gérer cette situation et prendre la meilleure des décisions. La fin de vie de nos compagnons est toujours une épreuve. Pour ma part à chaque fois cela a été difficile !
Rédigé par : Richard François | 24 mai 2018 à 15:53
Merci. C'est gentil à toi. amitiés denis
Rédigé par : Denis Bonzy | 26 mai 2018 à 10:37