La vie publique française vit actuellement au rythme du débat sur la clause du grand-père, formule canadienne qui consacre l'antériorité : appliquer une mesure qu'aux nouveaux entrants sur un marché et laisser prospérer le régime actuel jusqu'à l'expiration des actuels bénéficiaires. Le Villarey, c'est le contraire : c'est la clause du petit frère. Des habitants ont payé des impôts pendant des années. Ils attendent parfois des aménagements comme un remblaiement pour éviter qu'à la moindre pluie une immense flaque d'eau ne les gênent. Et ce sont les derniers arrivés qui vont être les premiers bénéficiaires d'un passage d'équipements dans le domaine public communal. Aussitôt terminés tous les équipements du Villarey 1 passent à la charge des contribuables de St Paul en vertu d'une convention jointe aux permis de construire. Sur la forme, une anomalie de + dans un florilège d'anomalies : convention pas signée mais visée par les textes qui s'ajoute à la délégation de signatures à l'illégalité désormais officiellement reconnue, au secret toujours gardé sur la composition du Jury, au prix exotique de 65 € le m² constructible, au secret sur les conséquences financières dont ce transfert dans le domaine public communal, aux 4 permis de construire toujours pas identifiés ... Des hameaux attendent parfois depuis des années le classement d'une voirie en voie communale. Au Villarey, dernier arrivé = premier servi. Une façon surprenante de respecter les contribuables anciens de la Commune.
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