Localement, dans l'agglomération grenobloise, la campagne des municipales tourne au pathétique. La bulle des mots va souvent à l'opposé du vrai sens des réalités. Là où ils ont bétonné, bitumé, coupé des arbres, ils s'auto-proclament ... environnementalistes. Les références historiques ont disparu. Tout équipement public populaire devient le fruit de mille pères et tout particulièrement de ceux qui n'ont jamais travaillé pour les réalisations en question. Et bien pire encore "le culte de la gratuité" renait. Or la gratuité n'existe pas ! Quand c'est gratuit pour des usagers, c'est payant pour des contribuables. Aujourd'hui dans le quotidien régional, transports collectifs gratuits, Métrovélo gratuit la première année ... Et le tout dans l'agglo qui bat déjà des records d'imposition et ... d'endettement. Les dettes publiques cumulées se calculent en milliards d'euros. A eux seuls les transports collectifs (SMTC) c'est 700 millions d'euros de dette ! Dans le péri-urbain, l'immobilier fait "tourner les têtes". Quand on entend les perspectives de constructions, on peine même à imaginer que le marché puisse absorber autant de ... constructions. Là aussi, c'est "on accueille gratis". Impossible : les sous-capacités vont faire exploser les impôts municipaux. Une élection, c'est pas seulement un rendez-vous entre des citoyens et des candidats. C'est aussi un rendez-vous entre les électeurs et ... eux-mêmes. Si le "on rase gratis" est cautionné à ce point, c'est un marqueur très inquiétant.
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