D'abord remercier pour l'intérêt témoigné sur les différents supports (Selz, Patreon, Slideshare ...) pour les publications sur les présidentielles américaines. Il montre combien l'interdépendance perçue des pays renforce les centres d'intérêts sur d'autres campagnes électorales qu'en France. Du retard a parfois été pris dans des réponses à des questions posées notamment par des étudiants de Sciences Po. Ce retard sera rattrapé dans les prochains jours. Nous sommes à 126 jours du vote aux Etats-Unis. Traditionnellement, le mois de juillet est le véritable tournant de la campagne présidentielle. Essentiellement pour deux facteurs. D'une part, c'est le moment où chaque candidat doit donner une dimension internationale à sa démarche. D'autre part, la proximité de la tenue de la Convention. L'un des mois de juillet les plus réussis avait été celui de 2008 avec la tournée internationale de Barack Obama : Afghanistan, Jordanie et en Europe le discours de Berlin (150 000 personnes). La campagne 2020 décroche par rapport à cette tradition. Le virus du Covid-19 frappe. L'organisation des Conventions pose problèmes. Les tournées internationales encore davantage. Mais surtout Biden joue la prudence pour éviter le moindre faux pas pensant que le rejet de Trump sera le socle essentiel de sa victoire. Une ambiance très particulière.