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Pendant de nombreuses années, le lierre a été considéré comme le "bourreau des arbres". Puis, des nuances ont été introduites pour le sortir de cette catégorie de parasite redoutable. Sur le terrain, libérer un arbre du lierre lui donne une "seconde jeunesse" manifestement. Un travail qui suppose d'intervenir en deux temps : couper la base de la liane puis une fois que le reste a séché enlever le tout. Un travail que nous avons effectué méthodiquement tout au long de ces derniers mois.
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La sagesse populaire a une formule simple : "il n'est pas possible de tromper tout le monde tout le temps". Avec la fréquence et la récurrence des messages et des photos via les réseaux sociaux, cette formule est plus implacable que jamais. C'est le mérite des réseaux sociaux : des masques tombent y compris pour des noms médiatiques. Par exemple sur Instagram, les textes de Jean Marie Périer pour expliquer ses photos sont superbes. Il ne sait pas que photographier. Toujours sur Instagram, les réactions d'Alexandra Lamy sont d'un bon sens terrien assumé agréable à lire pour moi tandis qu'Elsa Zylberstein m'est devenue insupportable d'artificialité. Comme les messages de joueurs de foot ou d'acteurs exilés qui se prennent pour des "phares de consciences" à sens unique. Il y a des personnes non médiatiques qu'on a envie de mieux connaitre. D'autres qu'on regrette d'avoir connues en découvrant certains aspects méconnus hier. Pour les vedettes médiatiques, il y en a un qui a totalement gagné mon soutien : Julien Courbet. Marie m'a fait découvrir son compte Twitter et la façon dont il a parlé dans la durée de son chienne aujourd'hui décédée m'a rendu un inconditionnel de Julien Courbet. J'ai retrouvé les mots des émotions que j'ai connues lors d'épreuves de santé de nos chiennes. Et quand je vois Julien Courbet critiqué dans des réseaux sociaux, j'en suis à sévir sur ceux qui l'agressent. Irréel. Le clic affinitaire a pris le pas. C'est comme sur le plan local pour des personnes que parfois je n'ai pas rencontrées mais pour lesquelles je me retrouve dans leurs réactions, leurs choix ... Les réseaux sociaux changent pour de bon le regard sur autrui.
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Pour chaque Noël de notre petit-fils, nous plantons un sapin. Chaque sapin est doté d'un porte-clef avec le détail de la date de la plantation sous un étui plastique protecteur pour que la pluie n'efface pas la date Pour le sapin de Noël 2020, avec Marie, nous l'avons fait ce matin. Le gel de début janvier avait créé une contrainte forte. Là, avec la pluie et le redoux, la terre était bien disposée. C'est fait. Espérons que ce sapin suive le même chemin prometteur que ses prédécesseurs qui ont tous bien pris. A chaque plantation de ce type, une pensée particulière, toujours émue, pour maman avec qui, enfant puis adolescent, j'ai partagé tellement de plantations de ce type ...
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Avec la crise sanitaire Covid-19, tout particulièrement dans des pays industrialisés, l'idée d'une pandémie de ce type avait été chassée des esprits. Dans un domaine plus positif, pour Jeff Bezos, l'inattendu va également au-delà de l'imaginaire. Fin août 2000, il vient en France (Paris). En fin d'après-midi, une rencontre a lieu sur une péniche. Les organisateurs peinent à trouver des participants. A cette époque, Jeff Bezos est considéré comme "hors sujet", voué à la faillite toute prochaine. Même Les Echos rédigent un article sur sa quasi-impossibilité à pénétrer le marché français face à fnac.com, Alapage, Chapitre.com ... Pour avoir été présent sur la péniche, ce qui m'a marqué c'est son assurance. Feinte ou pas (?), pas un millimètre de doute dans son esprit. 20 plus tard, il a dépassé ce que personne à cette stade ne pouvait même imaginer. Dans l'actuelle période de doutes, voire de désespérance, c'est agréable de voir le succès d'une telle capacité de résistance et de foi dans le projet de celui qui était moqué parce qu'il avait été contraint de faire appel aux économies de ses parents pour lancer son entreprise car personne n'y croyait au tout début ...
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L'échec des vaccins en France devrait mettre en lumière l'archaïsme de tout un système financier public et privé. Public, parce que les budgets de fonctionnement des collectivités publiques dévorent tous les produits des impôts au pays de l'imposition pourtant record. Donc l'investissement neuf est un parent pauvre généralisé à tous les niveaux comme l'affaissement de tous les services publics fondamentaux dont la santé et l'enseignement. Privé parce que la richesse privée est tellement jalousée donc haïe que tout est organisé pour le nivellement par le bas. Une situation annoncée par exemple dès le début des années 2000 lors des conférences de Leonardo Finances. Tout y est. La différence fondamentale : aux Etats-Unis, des capitaux risqueurs jouent leur argent alors qu'en France, des gestionnaires de portefeuilles dont les banques jouent l'argent des autres avec par définition un comportement moutonnier puisqu'il faut rendre des comptes et que le bouclier ultime c'est "c'est pareil chez les autres". Peter Thiel en 2004 a investi 500 000 dollars chez Facebook. Quelques années plus tard, après l'introduction en bourse de Facebook il vendait 20 millions d'actions et empochait 1 milliard de dollars. Il fait probablement actuellement la même "culbute" avec Palantir. Mais à côté de tels succès, Thiel énumère ses gadins et son choix : la stratégie du ketchup : on tape au cul de la bouteille, il ne sort rien et d'un coup toute la bouteille sort. Une acceptation du risque quasi hors culture en France. Avec sa culture égalitaire, on assiste actuellement à la décomposition du système français : l'égalité dans le néant avec un carcan administratif généralisé. C'est l'institutionnalisation du tampon jusqu'à la caricature même pour sortir de chez soi. Un pays exsangue. L'idée même de nation ne signifie plus rien : qu'est ce qu'être Français aujourd'hui ? Cela signifie quoi ? Le projet collectif est hors sujet puisque les citoyens sont des clients demandant toujours davantage aux guichets de l'Etat. La V ème République vit une totale crise de régime. Un symbole parmi d'autres : ce régime débuta avec Malraux à la Culture et maintenant c'est Bachelot au même ministère. Il n'y a pas d'échec des vaccins. Il y a la faillite d'un système qui n'a même plus la lucidité de reconnaitre sa faillite avec honnêteté.
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