Hier après-midi, la tristesse de participer à la messe pour le décès d'un habitant de St Paul qui a participé à ma vie pendant plus de 40 ans. J'étais très jeune quand la TV me faisait alors découvrir le tennis : Tony Roche, John Newcombe, Rod Laver et cette époque des australiens invincibles dans ce sport. M. Guy Bonnet a été mon 1er professeur de tennis. Et je garde le souvenir de tant de matchs ensemble lors de tournois notamment d'entreprises. J'ai toujours la raquette bois Dunlop Maxply de mes 1ers tournois (photo). Ses conseils auront toujours été présents à mon
esprit lors de chaque tournoi : revenir aux fondamentaux. Encore tout dernièrement lors d'un tournoi local où je me disais : que te dirait-il pour échapper à la défaite ? Ensuite, second sentiment, que c'est beau une Eglise qui est pleine pour montrer l'attachement à participer à cette rencontre. Ces moments où "l'esprit village "vit encore : se saluer. Et se saluer par le prénom. Partager les souvenirs au-delà des différences naturelles. Donner la priorité à l'harmonie d'une séquence de vie partagée. Et enfin, exprimer la chance qui a été celle de rencontrer de belles âmes. M. Bonnet fut l'une d'entre elles. L'existence mérite l'expression d'une grande reconnaissance quand ces belles âmes ont été nombreuses sur le chemin. Par quoi se caractérisent-elles ? Par le bonheur partagé. Il y a des personnes qu'une parcelle de bonheur chez l'autre irrite. Il y en a d'autres que cette parcelle rendent joyeuses. Elles conseillent pour y parvenir. Elles travaillent pour y contribuer. Elles aiment partager positivement. Un regard. Un mot. Une tape amicale sur l'épaule. Il n'y a pas besoin de grandes démonstrations : la complicité positive chaleureuse est là. Sereine. Calme. Saine. Hier, comme de nombreuses autres personnes présentes, j'ai remercié M. Bonnet, sa famille, son fils, sa belle-fille, ses petits-enfants pour cette chance qui a été la mienne pendant tant de décennies. Je n'aime pas l'expression de "dernière demeure" parce qu'elle est fausse car avec la mémoire les demeures d'après sont plus que jamais multiples. Ce fut une grande chance que de rencontrer une aussi belle âme.
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