Emmanuel Macron tente de faire un évènement d'un partenariat pour mobiliser 109 milliards d'euros sur "plusieurs années". Il n'a pas précisé ce que recouvre la formule de "plusieurs années" ??? Dans le même temps, Amazon consacre 100 milliards de dollars sur la seule année 2025 et Google 75 milliards de dollars sur 2025. Aujourd'hui, des entreprises privées ont des capacités financières supérieures à des Etats : une nouvelle donne totale.
Niché au fin fond de l’Himalaya indien, le Papsura est un colosse de 6 437 m dont la face est traversée par une ligne si parfaite et massive qu’elle a mis à l’épreuve les talents des meilleurs skieurs-alpinistes du monde. Le film « Papsura: Peak of Evil » suit les snowboarders professionnels Nick Russell et Jerry Mark depuis la Sierra Nevada en Californie jusqu’à cette région isolée de la chaîne de montagnes la plus emblématique de la planète, où ils se servent de leurs années d’expérience pour s’attaquer à la plus grande ligne de leur vie. Un film magnifique !
Pour des valeurs "vedettes" du Nasdaq, les jours qui ont accompagné l'élection de Trump ont été porteurs. Mais ces derniers jours, les baisses de ces titres sont significatives :
Palantir : 24/12 : 81.92 / 10/01 : 67.96
Tesla : 17/12 : 478.65 / 10/01 / 394.71
Tem.us : 11/11 : 77.44 / 10/01 : 37.36
Nvidia : 14/11 : 148.03 / 10/01 : 139.90
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Une morosité qui mériterait une attention et une explication sérieuses.
La semaine dernière au Département d'Etat, John Kerry a eu droit à la présentation du portrait officiel qui ornera les murs d'une allée prestigieuse (vieille tradition datant de 1791). Cette étape marque la fin d'une carrière politique. John Kerry a débuté en 1984 à Boston. Bénéficiant d'un programme d'invité du Gouvernement américain, j'avais eu plaisir à participer à sa campagne électorale d'alors. L'un de mes meilleurs souvenirs. Marie et Jonathan étaient présents.
Thomas n'était pas né. Son local de campagne à State Street foisonnait de personnes motivées dans un climat d'une convivialité exceptionnelle avec un candidat jeune, dynamique ayant à coeur de faire vivre une excellente ambiance dans son équipe. De 1984 à ce jour, Kerry est resté à la Une de la vie politique américaine. Il incarne le Parti Démocrate old school. Une conception qui va probablement disparaitre suite à la défaite de novembre 2024. Une jeune génération Démocrate va prendre le pouvoir et évoluer vers un choc plus radicalisé avec les Républicains. John Kerry incarne un Parti Démocrate tourné vers l'Europe, ayant la volonté de passer des accords trans-partisans, avec des élus menant une vie ostentatoirement aisée. Autant de repères qui sont désormais éloignés des attentes d'une classe moyenne qui fait l'élection. Déjà en 2004, cette mentalité avait scellé l'échec de Kerry à la présidentielle.
Aujourd'hui, c'est encore plus marqué. C'est une séquence temps qui se termine bien au-delà de la seule carrière de John Kerry.
2 milliards de dollars comme bénéfices du 3 ème trimestre 2024 : + 17 % par rapport à l'an dernier sur la même séquence temps. De beaux projets en perspectives avec des marges améliorées. Au moment où l'engagement d'Elon Musk aux côtés de Trump lui vaut un flot quotidien de sévères critiques, les résultats économiques changent la donne significativement.
Le magazine de l'Académie Delphinale a un article passionnant sur Jackie Kennedy à Grenoble. Cet article de M. Yves Armand est comme toutes ses publications particulièrement documenté et remarquablement rédigé. L'information sur la présence de Jackie Kennedy à Grenoble nous a été donnée à l'occasion d'une rencontre à Boston avec un Professeur de sciences politiques du MIT. Nous étions en famille à Boston avec Marie et nos deux fils et lors de ces séjours, je mettais des rencontres avec des enseignants ou des chefs d'entreprises. L'un des enseignants, passionné par l'histoire des Kennedy, me fait cette référence en ayant connaissance de ma présence à Grenoble. Renseignements pris, tout était juste. Pendant des années, Grenoble, grâce aux JO de 68, a eu une
Je suis souvent très surpris par des commentaires actuels sur la campagne 2024. La décision 2024 s'annonce comme un choix de devenir pour les Etats Unis : la Californie / l'Histoire des "petits" Etats. Donald Trump a considérablement changé son positionnement. Kamala Harris n'a pas le côté rassurant de Biden 2020. Un fait ne doit jamais être oublié, en dehors de Reagan, les candidats californiens n'ont jamais gagné une présidentielle. Bien davantage, chez les Démocrates, ils ont même toujours été battus dès la primaire interne à l'exemple de Jerry Brown. La Californie ne séduit pas les "petits" Etats. Or la différence pour la victoire va se faire dans ces "petits" Etats. Une grave erreur de relecture d'un ouvrage a privé Trump de la co-listière qu'il préférait : Kristi Noem. Elle manque actuellement à sa campagne car elle incarne les grands espaces ruraux qui parlent à ces "petits" Etats.
La présidentielle américaine 2024 met en évidence un fait majeur : l'identité territoriale. Un territoire a un tempérament. Ce tempérament nait de très nombreuses interactions : l'espace, l'Histoire, les cultures locales dont les faits majeurs ... Penser que tout le monde est identique est une vue théorique détachée des réalités. Il y a des enracinements locaux qui font de chaque géographie une singularité. La présidentielle américaine oppose une candidate qui incarne la Californie face à un candidat qui veut incarner l'identité des grands espaces, les valeurs traditionnelles. Si l'identité de la Californie se scotche à Kamala Harris, elle va perdre la présidentielle car dans de très nombreux Etats la Californie incarne le futur qui effraie. Donald Trump avait perçu ce choc d'identités en pensant longtemps faire un ticket avec Kristi Noem, la Gouverneure du Dakota du Sud avant qu'elle ne ruine sa candidature avec des pages très malheureuses d'un ouvrage dont elle est au moins la signataire avant d'en être l'auteure garantie. En France, ce volet de l'identité territoriale mériterait davantage de considération. C'est l'une des fractures qui pose problèmes. A trop vouloir l'ignorer, des fossés se creusent.
Hier soir, une fois de plus, Michelle Obama a fait preuve de l'immensité de son talent. En 2008, elle a tenu la campagne de façon exemplaire dans les dernières semaines quand Barack Obama avait pris du retrait en raison d'épreuves au sein de sa famille. A Boston, une ville où le score d'Obama a été très élevé, ils ont voté pour le couple et pas seulement pour le candidat. Pendant sa présidence, elle a été son joker. Quand l'impopularité guettait, elle montait au front. Elle a donné un relief particulier au statut américain de Première Dame. Avec elle, c'était le véritable ticket de la présidence. C'est agréable et rassurant de voir des postes clefs tenus par des personnes talentueuses.