Pendant des décennies, la ligne frontière entre des régimes a été celle des Libertés. L'Occident incarnait les Libertés : opinions, expressions, modes de vies ... Aujourd'hui, de façon surprenante, ce combat ne structure plus les pays. Les religions ont frappé et elles emportent parfois la défense des Libertés. Une réalité nouvelle surprenante. Pourquoi ce combat des Libertés est-il en train de perdre autant de terrains ?
.....mais l'enjeu est de connaitre la durée. En effet, très probablement, Donald Trump n'aurait pas gagné en 2024 s'il n'avait pas eu à ses côtés des géants de la tech. Et Elon Musk est le meilleur symbole des géants de la tech. Trump - Musk c'est l'alliance du pays des prairies et du pays des ordinateurs. Deux mondes opposés. Peter Thiel en 2016 avait travaillé à ce rassemblement. Mais il était alors isolé. Outre les volets liés au tempérament manifestement volcanique des deux, tout était fait pour les opposer. Trump a une logique isolationniste des Etats Unis. Musk a une logique mondialiste sélective des Etats Unis. Par conséquent, tout poussait à la désunion probable. Elle arrive vite et avec tambours et trompettes.
3 constats méritent l'attention : 1) La Bourse est actuellement revenue à son niveau de 2020 dans les jours qui ont suivi la révélation de la crise sanitaire Covid. 2) La récente période "dorée" a été du 08/11 à fin novembre 2024. Après fin novembre, la situation était en yoyo : un jour bon, un jour mauvais. 3) Il faudrait analyser finement les chiffres pour identifier les retraits massifs anticipés. Ces retraits signifient quoi : il y a aujourd'hui des liquidités considérables non impactées par l'actuelles crise boursière qui vont revenir sur des "valeurs à la casse" quand le seuil plancher aura été considéré comme atteint. C'est peut-être la veille d'une tempête de modifications d'actionnariats dans des sociétés importantes ?
C'est très surprenant de voir le nouveau Premier Ministre Canadien engager une tournée internationale. Le temps lui est compté. Des prochaines élections fédérales sont probables le 28 avril ou le 5 mai 2025. Si Justin Trudeau a été contraint à la démission c'est que sa politique n'avait plus de majorité parlementaire et que dans les sondages, les Conservateurs avaient 20 points d'avance dans les intentions de votes. Sa démission n'était pas un "mouvement d'humeur". Mark Carney incarne à la caricature l'establishment : ancien Gouverneur de Banques centrales (Canada, Angleterre), intervenant auprès de l'ONU ... : comment les Libéraux peuvent se réconcilier avec les classes populaires qui avaient quitté Trudeau et sa com permanente ? La question principale des prochaines semaines.
Emmanuel Macron tente de faire un évènement d'un partenariat pour mobiliser 109 milliards d'euros sur "plusieurs années". Il n'a pas précisé ce que recouvre la formule de "plusieurs années" ??? Dans le même temps, Amazon consacre 100 milliards de dollars sur la seule année 2025 et Google 75 milliards de dollars sur 2025. Aujourd'hui, des entreprises privées ont des capacités financières supérieures à des Etats : une nouvelle donne totale.
Niché au fin fond de l’Himalaya indien, le Papsura est un colosse de 6 437 m dont la face est traversée par une ligne si parfaite et massive qu’elle a mis à l’épreuve les talents des meilleurs skieurs-alpinistes du monde. Le film « Papsura: Peak of Evil » suit les snowboarders professionnels Nick Russell et Jerry Mark depuis la Sierra Nevada en Californie jusqu’à cette région isolée de la chaîne de montagnes la plus emblématique de la planète, où ils se servent de leurs années d’expérience pour s’attaquer à la plus grande ligne de leur vie. Un film magnifique !
Pour des valeurs "vedettes" du Nasdaq, les jours qui ont accompagné l'élection de Trump ont été porteurs. Mais ces derniers jours, les baisses de ces titres sont significatives :
Palantir : 24/12 : 81.92 / 10/01 : 67.96
Tesla : 17/12 : 478.65 / 10/01 / 394.71
Tem.us : 11/11 : 77.44 / 10/01 : 37.36
Nvidia : 14/11 : 148.03 / 10/01 : 139.90
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Une morosité qui mériterait une attention et une explication sérieuses.
La semaine dernière au Département d'Etat, John Kerry a eu droit à la présentation du portrait officiel qui ornera les murs d'une allée prestigieuse (vieille tradition datant de 1791). Cette étape marque la fin d'une carrière politique. John Kerry a débuté en 1984 à Boston. Bénéficiant d'un programme d'invité du Gouvernement américain, j'avais eu plaisir à participer à sa campagne électorale d'alors. L'un de mes meilleurs souvenirs. Marie et Jonathan étaient présents.
Thomas n'était pas né. Son local de campagne à State Street foisonnait de personnes motivées dans un climat d'une convivialité exceptionnelle avec un candidat jeune, dynamique ayant à coeur de faire vivre une excellente ambiance dans son équipe. De 1984 à ce jour, Kerry est resté à la Une de la vie politique américaine. Il incarne le Parti Démocrate old school. Une conception qui va probablement disparaitre suite à la défaite de novembre 2024. Une jeune génération Démocrate va prendre le pouvoir et évoluer vers un choc plus radicalisé avec les Républicains. John Kerry incarne un Parti Démocrate tourné vers l'Europe, ayant la volonté de passer des accords trans-partisans, avec des élus menant une vie ostentatoirement aisée. Autant de repères qui sont désormais éloignés des attentes d'une classe moyenne qui fait l'élection. Déjà en 2004, cette mentalité avait scellé l'échec de Kerry à la présidentielle.
Aujourd'hui, c'est encore plus marqué. C'est une séquence temps qui se termine bien au-delà de la seule carrière de John Kerry.
2 milliards de dollars comme bénéfices du 3 ème trimestre 2024 : + 17 % par rapport à l'an dernier sur la même séquence temps. De beaux projets en perspectives avec des marges améliorées. Au moment où l'engagement d'Elon Musk aux côtés de Trump lui vaut un flot quotidien de sévères critiques, les résultats économiques changent la donne significativement.
Le magazine de l'Académie Delphinale a un article passionnant sur Jackie Kennedy à Grenoble. Cet article de M. Yves Armand est comme toutes ses publications particulièrement documenté et remarquablement rédigé. L'information sur la présence de Jackie Kennedy à Grenoble nous a été donnée à l'occasion d'une rencontre à Boston avec un Professeur de sciences politiques du MIT. Nous étions en famille à Boston avec Marie et nos deux fils et lors de ces séjours, je mettais des rencontres avec des enseignants ou des chefs d'entreprises. L'un des enseignants, passionné par l'histoire des Kennedy, me fait cette référence en ayant connaissance de ma présence à Grenoble. Renseignements pris, tout était juste. Pendant des années, Grenoble, grâce aux JO de 68, a eu une